L’aubier
La zone extérieure, la plus récente de l’arbre s’appelle l’aubier. C’est celle qui vient de pousser et qui véhicule les nutriments, qui permets les échangent entre les racines, les feuilles, la photosynthèse, et qui véhicule la sève.
Seul l’aubier fait l’objet d’attaques par les insectes xylophages et les champignons. C’est dans cette partie qu’il y a des sucres et des nutriments indispensable au développement de ces parasites. Cet aubier à souvent une couleur différente du cœur de l’arbre, plus clair.
Celui-ci est généralement éliminé lors de la préparation du bois en plateaux ou en poutres à cause de cette différence de couleur.
(Certains bois n’ont pas de différentiation visuel tel —l’épicéa, le sapin, le frêne, le hêtre, le platane, l’érable, le bouleau, le peuplier, le tilleul. La couleur est uniformément blanche, et donc employés tels quels, sans élimination de l’aubier qu’on ne saurait tout pas simplement distinguer pour élimination. )
Le Duramen
Le duramen est la partie interne du bois, correspondant aux zones d’accroissement les plus anciennes, qui ne comportent plus de cellules vivantes. Appelé également « bois de cœur », il s’agit d’un bois dur, compact, dense, sec et imputrescible résultant d’une transformation progressive de l’aubier, évolution qui s’accompagne de la disparition de l’amidon cellulaire et de dépôt de substances variées (tanins, résines) sur les parois cellulaires, ce qui rend ce tissu beaucoup plus résistant.
Cette région centrale du tronc est un bois presque entièrement mort dans lequel il n’y a pratiquement plus d’échanges hydriques, alors que l’aubier est un bois vivant, actif et dont les vaisseaux conducteurs véhiculent la sève brute.
On comprend mieux dès lors pourquoi certains arbres bien qu’ils semblent pourris de l’intérieur, continuent de pousser, et ne s’écroulent pas.